VoH

Les délires d'un crapaud

Vendredi 19 octobre 2012 à 11:54

Nous parlions il y a quelques jours, entre autre, de la sécurité sociale.

Revenons y, sous un angle différent.

Comme vous le savez, nombres de soins ne sont pas remboursés intégralement, même en comptant les compléments mutuels.
Un site intéressant s'est développé à partie de cette constatation. Il s'agit du site Fourmi Santé.
Ce site est tout simplement, entre autre chose, un comparateur de prix entre les différents professionnels de santé en France. Un site utile, s'il en est, ces derniers temps. Ce site a été construit à partir de données publiques, donc légalement libre d'accès, tirées du site amelie-direct, site de l'assurance maladie.
Or, les organismes publics sont, en France, souvent facétieux...
En effet, la dirigeante du site Fourmi Santé a reçu une mise en demeure de la part de l’assurance maladie, lui ordonnant de cesser d’utiliser ses données publiques. Surprenant pour un comparateur qui a, en sus, reçu un prix gouvernemental récompensant les meilleurs projets web utilisant… Vous devinez ? Hé oui !!! Les données publiques.
Ce n'est là qu'un exemple supplémentaire du manque de cohérence entre gouvernement et administrations française.

Affaire à suivre...

Vendredi 19 octobre 2012 à 11:17

Allez, juste une petite blague de milieu de journée, histoire de se détendre ^^

Un petit garçon rentre de l’école, et demande à son père :
« Papa, papa, c’est quoi la politique ? »
Le père répond :
« Mon fils, c’est très simple. Moi, je suis le capitalisme, je ramène l’argent à la maison. Ta mère s’occupe de la gestion de la maison, elle représente le gouvernement. Toi, tu vis dans la maison, tu es le peuple. La bonne, qui s’occupe des tâches ménagère et de la cuisine, c’est la classe ouvrière. Et enfin, ta petite sœur qui n’est encore qu’un bébé, c’est le futur. »

Le gamin médite ces paroles toute la soirée, et va se coucher.

Dans la nuit, il est réveillé par les pleurs de sa sœur. Il se rends dans la chambre de la petite et voit que sa couche est pleine. Il va donc dans la chambre de ses parents, pour les réveiller, mais ne trouve que sa mère. Impossible de la réveiller, elle a le sommeil trop lourd. A la recherche de son père, il descend dans le salon, et le voit en train de faire des galipettes avec la bonne. Tout pensif, il retourne se coucher.

Le lendemain, il descend pour le petit déjeuner. Son père l’interpelle :
« Alors mon fils, tu as compris ce qu’est la politique ? »
Et le gosse répond :
« Oh oui papa !!! Pendant que le capitalisme enc*** la classe ouvrière, le gouvernement est profondément endormi, le peuple est ignoré, et le futur est dans la merde !!! »
 

Blague parue ce matin sur le site La Blague du Matin

Mercredi 10 octobre 2012 à 13:22

Il est temps de raconter la première petite histoire de ce blog

Je suis une jeune adulte avec des problèmes de dos. Ce genre de problème est courant dans ma famille. Dans ma jeunesse, j'ai fait une scoliose (que j'ai encore), une double lyse isthmique, une dystrophie de croissance, et j'ai passé près de deux ans dans un lombostat en plastique rigide. Aujourd'hui, enfin adulte, je souffre d'arthrose, et d'une hyper lordose. J'ai également des douleurs de type sciatique, sans que l'origine n'en soit pour le moment déterminée. On dit que le mal de dos est le mal du siècle.

Fin avril 2012, au lendemain d'une habituelle journée de travail sur un poste inadapté à la morphologie humaine, je me suis retrouvée dans la quasi impossibilité de bouger. J'ai été arrêtée deux mois, le temps de passer divers examens, et de retrouver suffisamment de mobilité pour de nouveau pouvoir être enchaînée à un siège 35H par semaine. Entre temps, j'ai absorbé des calmants (allant jusqu'à la morphine), et mon médecin m'a envoyée faire des séances de kinésithérapie.

Après la reprise, j'ai limité, puis arrêté les calmants. D'abord pour éviter le risque d'accoutumance, ensuite parce que travailler sous calmants n'est pas idéal. J'ai néanmoins continué les séances de kinésithérapie, en accord avec mon médecin traitant. J'ai également demandé à voir le médecin du travail. Je n'en pouvais plus de ces positions, dont je savais d'expérience qu'elles aggravaient mon état, par manque de place pour les jambes, et aussi à cause de sièges de bureau non réglables et souvent défectueux. J'ai vu le médecin du travail le 12 juillet 2012.

Il a demandé qu'une adaptation de poste soit faite dans les 2 mois. A ce jour, elle n'est toujours pas faite. De plus, durant ce rendez-vous, j'ai posé une question toute simple à ce médecin. Je lui ai demandé s'il avait déjà vu nos positions de travail. Et j'ai eu la surprise d'apprendre qu'il s'était opposé à leur installation 4 ans plus tôt; et qu'il avait signalé à plusieurs reprises les risques d'apparition et d'aggravation de troubles musculo-squelettiques liés à ces positions.

J'ai continué à travailler sur ces postes, malgré mon état. J'ai passé des soirées entières allongée, à ne pas tenir debout. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai simplement eu du mal à rentrer chez moi, tellement le simple fait d'appuyer sur un accélérateur était douloureux. Je peux dire que mon employeur m'a indignement laissée en souffrance en ne faisant pas cette adaptation de poste. Le seul soulagement que je trouvais était les séances chez le kiné.

Hier, j'ai appris que le kiné en question a reçu une lettre de la sécurité sociale. Un médecin conseil a décidé que mes séances de kiné n'étaient plus nécessaires, parce qu'il ne voyait pas leur utilité. Ce médecin conseil ne m'a pas convoquée, ne m'a pas examinée, n'a visiblement pas contacté mon médecin traitant avant de prendre cette décision.

A l'heure actuelle, je suis en vacances. Je sens mon état s'améliorer de jour en jour. Comme si, une fois bien positionnée, les séquelles de ce blocage que je trainais depuis des mois s'effaçaient.

Alors depuis quelques temps, j'en viens à me poser certaines question.

D'abord, le fameux trou de la sécu.
On nous parle sans cesse d'économie, de renflouement. Pour cela, on dérembourse certains médicaments jugés pas assez efficaces ou faisant courir au patient trop de risques. Or, ces médicaments, parfois ayant de lourds effets secondaires, ont été mis sur le marché après autorisation de l'ex-AFSSAP (maintenant devenu ANSM). Ce qui signifie qu'on été mis sur le marché des médicaments inefficaces, mais en plus dangereux, qui ont probablement contribué à détériorer la santé de nombreuses personnes en France (non, il n'y a pas que le médiator). Le plus grand scandale : les personnes qui siègent à la tête de ces organismes ont souvent des liens avec l'industrie pharmaceutique...

Ce qui m'amène à la première question :
Dans quelle mesure ces industries pharmaceutiques, qui sont donc responsables de l'empoisonnement de nombreuses personnes, n'apporteraient pas une contribution monétaire majeure aux caisses de la sécurité sociale ?

Deuxième question, car il ne faut pas tout mettre sur le dos des industries pharmaceutiques, on ne sait jamais :
Les médicaments déremboursés sont-ils vraiment inefficaces ou dangereux ?
Car si ce n'est pas le cas, alors on commence à voir l'aggravation d'un principe simple et vieux comme le monde : la santé, c'est pour les riches. Les pauvres et les moyennes classes n'ont qu'à crever.

Troisième question :
Dans quelle mesure un médecin qui ne m'a même pas vue ou examinée peut-il décider si j'ai besoin de soins ou non ?
Soit c'est de l'incompétence, soit on colle des quotas aux médecins conseils pour faire un max d'économie là-dessus aussi. Et on retrouve alors le principe de la médecine pour les riches, à terme, en décourageant les gens de se soigner.

Quatrième question :
Dans la mesure où mon employeur est au moins partiellement responsable de mon état, et de celui d'autres employés, en négligeant délibérément la santé de ses salariés, ne devrait-il pas payer une participation aux soins, ou une amende pour négligence ?

Enfin cinquième question :
Pourquoi une telle entreprise n'est pas inquiétée par les pouvoirs publiques (DIRECCTE) sur le sujet de la santé de ses salariés, malgré les alertes du médecin du travail qui n'a aucun pouvoir de décision ?

Ces questions resteront en suspend.
Ce serait trop gênant pour beaucoup d'y répondre....

Mercredi 10 octobre 2012 à 9:57

Crôa !!!

Vous l'aurez compris, je m'appelle VoH, et je suis un crapaud.

Dans cette mare, j'ai l'intention de vous faire partager mes coups de gueule, de vous poser des questions, de donner un avis sur les diverses actualités qui parfois vous donne envie d'avaler une mouche bien grasse.
Je ne suis pas objective. L'objectivité n'est qu'un état légendaire que nul humain ne peut atteindre, vers lequel il peut seulement tendre.
Parfois, je vous ferais partager des expériences personnelles. D'autre fois, ce seront des expériences d'autres personnes. Et de temps en temps, ou même souvent, ce seront juste des sujets qui me tiennent à coeur.
Je partagerais aussi sur des sujets plus légers. Des livres, des films, toutes ces choses un peu futiles qui font les petits bonheurs de la vie.
Retenez ce qui vous intéresse, oubliez le reste. Vous serez ainsi en accord avec le fonctionnement de votre propre cerveau, qui a tendance à procéder ainsi naturellement.

Prêt à plonger ?

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